Débats
27 janvier 2022, de 10h à 11h30, L’Usine à Ges, Visioconférence « La France est-elle menacée par les mégafeux ? »
Après la Californie, de nombreux pays européens et maghrébins ont été dévastés par les mégafeux, cet été.
S’étendant sur de vastes surfaces, ces incendies sont généralement incontrôlables par les pompiers. Un rapport de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale alerte les pouvoirs publics sur l’une des conséquences du réchauffement climatique : l’arrivée prochaine de mégafeux sur le territoire français.
L’Union européenne et la France sont-elles bien outillées pour faire face à cette nouvelle menace ?
L’Usine à Ges vous invite à un webinaire sur ce nouveau risque.
L’occasion de dialoguer avec :
- François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, co-auteur du rapport ;
- Lieutenant-colonel Fabrice Chassagne, chargé de mission feux de forêt à la direction générale de la Sécurité civile
- Raphaël Lelouvier, DG Environnement (Commission européenne)
La réunion sera animée par Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef.
Inscription gratuite sur le site de L’Usine à Ges : https://usineages.fr/webinaires/
Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/81911768631?pwd=WjVUYlZ2SmpoRVFBWkdsQjllbUsxUT09
ID de réunion : 819 1176 8631
Code secret : 104152
Pour combattre le greenwashing ambiant, quelques fondamentaux d’une réelle urbanité écologique pourront être proposés au cours de ce débat : résilience observée dans le monde végétal, autonomie alimentaire régionale ; bâti réhabilité, réemploi, matériaux biosourcés ; circulation des eaux et des vivants, relocalisation des outils de production de biens et de services, etc.
– Florence Leray, philosophe, journaliste et réalisatrice, auteure de Le négationnisme du réchauffement climatique en question.
– Olivier Hamant, biologiste, travaillant autour de la question de l’anthropocène et de complexité, résilience et fragilité des systèmes biologiques.
– Philippe Dujardin, Politologue, Conseiller scientifique à la Métropole de Lyon.
Animée par Romain Loury (AJE), cette réunion rassemblera des experts du Cerema, de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), du CNRS, ainsi que l’avocat spécialisé Thibault Soleilhac.

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27, 28 et 29 août, Université d’été de l’animal à PLEUGUENEUC (35)
C’est encore un programme exceptionnel autour des intelligences animales que nous propose Yolaine de la Bigne à l’occasion de la 6e édition de l’Université d’été de l’animal.
À noter tout particulièrement cette année, une marraine prestigieuse en la personne de Jane Goodall, éthologue et icône de la protection animale qui a été la première à observer les chimpanzés sauvages. Au cours du week-end, sera projeté le film «Jane» de Brett Morgen sur la vie extraordinaire de cette célèbre primatologue britannique à partir d’images inédites notamment de son mari Hugo van Lawick.
Journaliste et autrice de plusieurs ouvrages mais aussi fondatrice du site L’Animal et l’Homme et initiatrice de la Journée mondiale des intelligences animales qui se tient depuis quelques années à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, Yolaine de la Bigne nous promet 3 jours de conférences et d’échanges passionnants ainsi que des lectures et des ateliers.
Le programme // Communiqué & invitation
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L’avis de l’expert : le coronavirus trouvé dans les réseaux d’eau usées menace-t-il aussi l’eau potable ?

Le 26 mars dernier, la mairie de Paris avais publié un communiqué sur la consommation d’eau potable des réseaux parisiens en cette période de pandémie de Covid-19. René-Martin Simonnet, Fondateur et Directeur de Journ’eau, membre du bureau de l’AJE, a précisé certains points.
« On a trouvé des traces de coronavirus pas seulement à Paris mais dans tous les services d’eau potable de France. Depuis l’entrée en vigueur du plan Vigipirate renforcé, en 2005, le taux de chloration minimale de l’eau potable a été relevé de manière à éviter tout bioterrorisme. Le nouveau coronavirus ne semble pas plus résistant que les autres au chlore. Moins en tout cas que les entérovirus qui sont déjà tués par la dose résiduelle dans l’eau du robinet. Je dirais même qu’il vaut mieux actuellement boire l’eau du robinet que de l’eau de source ou de l’eau minérale, qui n’ont pas été traitées contre cette contamination éventuelle« , explique René-Martin Simonnet, directeur de Journ’eau, lettre hebdomadaire d’information sur le droit et la politique de l’eau, en France et en Europe.
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L’avis de l’expert : 50 aliments pour assurer l’alimentation du futur ?

Jean-Luc Fessard, vice-Président de l’AJE réagit à l’annonce, le 19 février 2018, par KNORR et le WWF d’un programme pour développer 50 végétaux dans le monde.
Lors d’un événement, organisé le 19 février au Musée George Pompidou, KNORR en association avec le WWF, a lancé un intéressant programme pour favoriser le développement de la culture dans le monde entier de 50 végétaux : « Future 50 Foods », 50 aliments pour une meilleure santé des hommes et de la planète (voir article de Libération).
Cette approche innovante de la part d’UNILEVER montre que l’agrobusiness commence à s’engager pour favoriser le végétal dans l’alimentation. C’est très bien mais cela laisse perplexe.
Pourquoi seulement 50 produits ? Selon la FAO, l’humanité cultiverait environ 6 000 plantes pour se nourrir, mais, en réalité, seules 200 d’entre elles contribuent à remplir notre assiette et neuf seulement représentent 66 % de toutes les récoltes dans le monde (voir article dans Le Monde).
Alors 50 c’est largement mieux que 9, mais une approche partielle du vivant ne suffira pas probablement pas pour réduire le déséquilibre actuel dans la résilience du système alimentaire mondial. Ne vaudrait-il pas mieux favoriser les cultures vivrières locales avec des végétaux endémiques ?
Jean-Luc Fessard, président de Bon pour le Climat
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19 déc. 2018, 14h00-17h30 : Atelier/Débat – Outre-mer : Energie/Eau organisée par Dominique Martin-Ferrari, rédactrice en chef de l’Outremer en Métamorphose, membre de l’AJE
Salle des trois consuls, Hôtel de l’industrie, place Saint Germain, PARIS
Des promesses ont été faites. Dans le cadre du Plan Eau pour les Départements d’Outre-mer, les Collectivités ultramarines doivent signer un « contrat de progrès » avant la fin 2018. En matière d’énergie, en 2020, les énergies vertes devront représenter 50 % de la consommation finale dans les DOM. Alors qu’en moyenne ce taux atteint aujourd’hui 38%.
– Pour quelles raisons s’accumulent les retards ?
– Sont- ils d’ordre administratif ? Economique ? Techniques, technologiques ?
1) Retour sur les réalités administratives, les spécificités territoriales
– Concernant les compétences propres des territoires, quelle influence sur l’organisation de la gestion des grandes ressources comme l’eau ou l’énergie ?
– spécificités territoriales énergie
Les systèmes de péréquation – solidarité nationale- ont permis à EDF de rester opérateur de service public. EDF/ SEI
– Spécificités territoriales eau :
Outre mer, les territoires n’ont pas encore achevé la mise en place de leur réseau d’infrastructure primaire et on ne réfléchit pas toujours à échelle d’un bassin (loupe, dessalement, captation…)
2) Pour l’instant : des engagements non respectés. Pourquoi ?
Limites économiques Les spécificités des zones non interconnectées peuvent être atout ou obstacle. Persistent des problèmes d’organisation et/ou de législation non adaptées. Il convient d’ aider à passer de l’innovation au développement .
Limites techniques et technologiques
En termes d’énergie : Tenir compte d’une nouvelle donne, le changement climatique.
Nouvelles réponses ? Avenir du dessalement
(Programme complet et intervenants le 19 Novembre)
Entrée libre, Inscription obligatoire : enmetamorphose@gmail.com
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31 mai 2018 : « En finir avec l’écologie punitive » à 9h00, à Paris

Et pour répondre à ces objections, les plus profondes qui soient adressées à l’écologie contemporaine, Olivier Blond propose rien moins que de repenser l’écologie.
Selon lui, l’écologie doit défendre les intérêts des gens auxquels elle s’adresse plutôt que leur demander des sacrifices. Alors que l’écologie était un but, elle doit devenir un moyen. Ni punitive, ni moralisatrice, elle doit devenir humaniste sans cesser d’être efficace.
Pour gagner ce pari, Olivier Blond propose une synthèse entre écologie de droite (Garrett Hardin), écologie de gauche (Ulrich Beck) et écologie morale (Hans Jonas).
Il invite à mobiliser la ressource renouvelable dont l’humanité dispose en quantité inépuisables : la créativité. Elle seule permettra l’émergence des nouvelles formes politiques et sociales dont nous avons besoin. La transition écologique est le programme Apollo du XXIe siècle !
Un manifeste pour une écologie joyeuse, fondée sur la justice et l’innovation.
L’AUTEUR : Journaliste, écrivain et militant écologiste, Olivier Blond est aussi président de Respire, l’association nationale pour la préservation et l’amélioration de la qualité de l’air.
CONTACT : Ben Cramer / 06 72 43 28 20 / b52cramer@gmail.com
Blog de Ben Cramer : athena21.org Géopolitique et développement durable