Débats

19 novembre 2022 de 14h30 à 18h30, Sciences critiques et l’association Médicament bien commun ont le plaisir de vous inviter à une rencontre-débat sur la « e-santé », intitulée « Quelle santé publique pour demain ? Comprendre et analyser les enjeux du « virage numérique de la santé » et ses alternatives possibles »,

Le numérique investit et envahit tous les secteurs de notre vie. L’application des services du numérique au domaine sensible de la santé, appelée communément « e-santé » – selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) –, est présentée par les pouvoirs publics comme une stratégie pertinente pour accroître l’efficacité des systèmes et services de santé, tout en réduisant la dépense publique. Son développement suscite cependant un accueil partagé, tant de la part des malades que des professionnels de la santé, mais aussi d’observateurs extérieurs (économistes, techniciens, politiques, philosophes…).

Comment distinguer les croyances des réalités qui nous échappent, et apprécier les impacts réels de la numérisation dans le secteur de la santé sur l’avenir de notre société, nos droits fondamentaux et notre intimité ? Quels sont les enjeux éthiques de ce virage numérique ? Entre progrès technique et intérêts économiques, qu’advient-il de la santé, bien essentiel de l’être humain ?

Nous tenterons de comprendre et d’analyser ces enjeux et les alternatives possibles à ce « virage numérique de la santé », au cours de deux tables rondes

Invitation et programme // Inscription

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29 sept, En Métamorphose, colloque « Le monde au chevet d’une planète en métamorphose » à Montpellier – 1972•1992•2022 – Retour sur 50 ans de Sommets de la terre

Depuis maintenant 50 ans les institutions onusiennes, les ONGs, les chercheurs nous informent d’un changement à venir, nous expliquent qu’ environnement, technologie, société, tout est lié et évoluera simultanément; Que les entreprises et les villes doivent s’adapter pour renforcer leur résilience et intégrer l’adaptation dans leur stratégie à long terme.

Malheureusement, nous sommes ainsi faits qu’il faut être devant le fait pour bouger et alors l’urgence s’impose … Lire la suite, le programme – Les liens vidéos :https://www.dailymotion.com/video/x8e74io, https://www.dailymotion.com/video/x8e74mg , https://www.dailymotion.com/video/x8e75ephttps://www.dailymotion.com/video/x8e74y0 , https://www.dailymotion.com/video/x8e7541.

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19 septembre 2022 à 19h, Natura Sciences vous donne rendez-vous à La Recyclerie à Paris, en partenariat avec l’AJE, pour la table-ronde « Ecologie : l’infox vient-elle aussi de la science? »

Il y sera question de sciences, de médias et d’astuces pour repérer les infox. Comment les journalistes et vulgarisateurs scientifiques travaillent-ils pour être des sources d’informations fiables ? Comment expliquer l’urgence écologique en se basant sur les sciences ?
Pour aborder ces questions, la parole sera à :
François Gemenne, chercheur, co-auteur du sixième rapport du GIEC (groupe 2)
Emilie Petit, journaliste scientifique à 20 Minutes, membre de l’AJE
Anatole Chouard, vulgarisateur scientifique, Youtubeur Chez anatole
Clémence Vorreux, référence Enseignement supérieur au Shift Project
Le débat sera animé par Chaymaa Deb, journaliste de Natura Sciences et membre du bureau de l’AJE.

L’Inscription est gratuite mais obligatoire via ce lien : https://my.weezevent.com/ecologie-infox-vient-elle-aussi-de-la-science

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27 janvier 2022, de 10h à 11h30, L’Usine à Ges, Visioconférence « La France est-elle menacée par les mégafeux ? »

Après la Californie, de nombreux pays européens et maghrébins ont été dévastés par les mégafeux, cet été.

S’étendant sur de vastes surfaces, ces incendies sont généralement incontrôlables par les pompiers. Un rapport de la commission du développement durable de l’Assemblée nationale alerte les pouvoirs publics sur l’une des conséquences du réchauffement climatique : l’arrivée prochaine de mégafeux sur le territoire français.

L’Union européenne et la France sont-elles bien outillées pour faire face à cette nouvelle menace ?

L’Usine à Ges vous invite à un webinaire sur ce nouveau risque.

L’occasion de dialoguer avec :

  • François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, co-auteur du rapport ;
  • Lieutenant-colonel Fabrice Chassagne, chargé de mission feux de forêt à la direction générale de la Sécurité civile
  • Raphaël Lelouvier, DG Environnement (Commission européenne)

La réunion sera animée par Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef.

Inscription gratuite sur le site de L’Usine à Ges : https://usineages.fr/webinaires/

Participer à la réunion Zoom :

https://us02web.zoom.us/j/81911768631?pwd=WjVUYlZ2SmpoRVFBWkdsQjllbUsxUT09

ID de réunion : 819 1176 8631

Code secret : 104152

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25 novembre, Biodiversité, résilience et prospective urbaine

Pour combattre le greenwashing ambiant, quelques fondamentaux d’une réelle urbanité écologique pourront être proposés au cours de ce débat : résilience observée dans le monde végétal, autonomie alimentaire régionale ; bâti réhabilité, réemploi, matériaux biosourcés ; circulation des eaux et des vivants, relocalisation des outils de production de biens et de services, etc.

– Florence Leray, philosophe, journaliste et réalisatrice, auteure de Le négationnisme du réchauffement climatique en question.

– Olivier Hamant, biologiste, travaillant autour de la question de l’anthropocène et de complexité, résilience et fragilité des systèmes biologiques.

– Philippe Dujardin, Politologue, Conseiller scientifique à la Métropole de Lyon.

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14 octobre à 10, L’Usine à Ges, webinaire mensuel : Adaptation à la montée du niveau de la mer

Animée par Romain Loury (AJE), cette réunion rassemblera des experts du Cerema, de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), du CNRS, ainsi que l’avocat spécialisé Thibault Soleilhac.

Inscription : usineages.fr/webinaires/

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09 septembre, Rencontre du Club avec la réalisatrice Mathilde Jounot
La mer est une source infinie de richesses. A condition de la préserver. Convaincue de l’urgence, Mathilde Jounot s’est engagée dans ce combat avec comme seule arme sa caméra. Cinq ans plus tard, elle vient de boucler le troisième opus d’ « Océans, la voix des invisibles ». La réalisatrice malouine y aborde la problématique de l’éolien offshore. Quelles peuvent être les raisons qui poussent à imposer des parcs industriels éoliens offshore pour lesquels on ne connaît pas les impacts? Est-ce bien pour assurer la transition énergétique ? Ou y t-il d’autres ambitions sur les océans ?
A toutes ces questions Mathilde Jounot viendra répondre au
Club de la Presse de Bretagne,
jeudi 9 septembre prochain, de 18h à 20h,
en collaboration avec l’Association des journalistes de l’environnement (AJE).
Vous pouvez participer au débat sur place ou à distance.
Une invitation transmise par Stéphane de Vendeuvre, journaliste et adhérent AJE, également membre du club de la presse de Bretagne. L’occasion de développer nos partenariats en province. Inscription : accueil@clubpresse-bretagne.com

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27, 28 et 29 août, Université d’été de l’animal à PLEUGUENEUC (35)

C’est encore un programme exceptionnel autour des intelligences animales que nous propose Yolaine de la Bigne à l’occasion de la 6e édition de l’Université d’été de l’animal.

À noter tout particulièrement cette année, une marraine prestigieuse en la personne de Jane Goodall, éthologue et icône de la protection animale qui a été la première à observer les chimpanzés sauvages. Au cours du week-end, sera projeté le film «Jane» de Brett Morgen sur la vie extraordinaire de cette célèbre primatologue britannique à partir d’images inédites notamment de son mari Hugo van Lawick.

Journaliste et autrice de plusieurs ouvrages mais aussi fondatrice du site L’Animal et l’Homme et initiatrice de la Journée mondiale des intelligences animales qui se tient depuis quelques années à la Cité  des sciences et de l’industrie à Paris, Yolaine de la Bigne nous promet 3 jours de conférences et d’échanges passionnants ainsi que des lectures et des ateliers.

Le programme // Communiqué & invitation

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L’avis de l’expert : le coronavirus trouvé dans les réseaux d’eau usées menace-t-il aussi l’eau potable ?

René-Martin Simonnet
René-Martin Simonnet

Le 26 mars dernier, la mairie de Paris avais publié un communiqué sur la consommation d’eau potable des réseaux parisiens en cette période de pandémie de Covid-19. René-Martin Simonnet, Fondateur et Directeur de Journ’eau, membre du bureau de l’AJE, a précisé certains points.

« On a trouvé des traces de coronavirus pas seulement à Paris mais dans tous les services d’eau potable de France. Depuis l’entrée en vigueur du plan  Vigipirate renforcé, en 2005, le taux de chloration minimale de l’eau potable a été relevé de manière à éviter tout bioterrorisme. Le nouveau coronavirus ne semble pas plus résistant que les autres au chlore. Moins en tout cas que les entérovirus qui sont déjà tués par la dose résiduelle dans l’eau du robinet. Je dirais même qu’il vaut mieux actuellement boire l’eau du robinet que de l’eau de source ou de l’eau minérale, qui n’ont pas été traitées contre cette contamination éventuelle« , explique René-Martin Simonnet, directeur de Journ’eau, lettre hebdomadaire d’information sur le droit et la politique de l’eau, en France et en Europe.

Communiqué. Eau de Paris, la régie municipale qui approvisionne trois millions de Parisiens, tient à rappeler qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir concernant l’eau du robinet. Potable et de bonne qualité, elle ne présente pas de risque de contamination au COVID-19. L’eau est une ressource indispensable à la vie, mais elle est aussi rare et précieuse. C’est pourquoi elle cristallise parfois des angoisses quant à son approvisionnement et à sa distribution, surtout en temps de crise. La régie de l’Eau de Paris est toutefois formelle : la consommation de l’eau du robinet à Paris est sans danger. Il n’y a donc pas lieu de stocker de l’eau en bouteille ni de craindre une éventuelle contamination par l’eau du robinet. L’eau de Paris ne présente pas de risque de contamination au COVID-19`. L’eau de Paris est protégée contre le coronavirus comme elle l’est contre toute menace biologique.
Et pour cause, elle est traitée plusieurs fois avant d’arriver dans les foyers : Par ozonation : fabriqué à partir de l’oxygène, l’ozone désinfecte et tue les bactéries, virus et produits chimiques présents dans l’eau ; Par désinfection aux ultraviolets : les ultraviolets complètent l’ozonation et tuent les virus et les bactéries qui pourraient avoir résisté ; Par chloration : le chlore, ajouté en petites doses, empêche les virus et les bactéries de se développer et permet de garantir la qualité de l’eau entre l’usine de traitement de l’eau et le verre d’eau prêt à être consommé.
Ces trois traitements constituent le traitement multi-barrières qui élimine tous les virus et permet d’affirmer que l’eau de Paris est propre à la consommation. Elle est de plus constamment contrôlée par l’agence régionale de santé (ARS) Île-de-France. Aucun risque de coupure d’eau. Inutile de faire des stocks de bouteilles d’eau, les risques de coupures d’eau ou de perturbation de l’alimentation en eau potable des foyers parisiens sont inexistants. Garantir la qualité de l’eau entre l’usine de traitement de l’eau et le verre d’eau prêt à être consommé. Garantir les conditions d’un bon traitement de l’eau et d’un acheminement sain vers les Parisien·ne·s contribue à la lutte contre le Coronavirus, en permettant un lavage des mains au savon efficace et sûr. Les équipes d’Eau de Paris sont préparées à agir en temps de crise afin de préserver la continuité du service public.

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L’avis de l’expert : 50 aliments pour assurer l’alimentation du futur ?

Jean-Luc Fessard

Jean-Luc Fessard, vice-Président de l’AJE réagit à l’annonce, le 19 février 2018, par KNORR et le WWF d’un programme pour développer 50 végétaux dans le monde.

Lors d’un événement, organisé le 19 février au Musée George Pompidou, KNORR en association avec le WWF, a lancé un intéressant programme pour favoriser le développement de la culture dans le monde entier de 50 végétaux : « Future 50 Foods », 50 aliments pour une meilleure santé des hommes et de la planète (voir article de Libération). 

Cette approche innovante de la part d’UNILEVER montre que l’agrobusiness commence à s’engager pour favoriser le végétal dans l’alimentation.  C’est très bien mais cela laisse perplexe.

Pourquoi seulement 50 produits ? Selon la FAO, l’humanité cultiverait environ 6 000 plantes pour se nourrir, mais, en réalité, seules 200 d’entre elles contribuent à remplir notre assiette et neuf seulement représentent 66 % de toutes les récoltes dans le monde (voir article dans Le Monde).

Alors 50 c’est largement mieux que 9, mais une approche partielle du vivant ne suffira pas probablement pas pour réduire le déséquilibre actuel dans la résilience du système alimentaire mondial. Ne vaudrait-il pas mieux favoriser les cultures vivrières locales avec des végétaux endémiques ?

Jean-Luc Fessard, président de Bon pour le Climat

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19 déc. 2018, 14h00-17h30 : Atelier/Débat – Outre-mer : Energie/Eau organisée par Dominique Martin-Ferrari, rédactrice en chef de l’Outremer en Métamorphose, membre de l’AJE

Salle des trois consuls, Hôtel de l’industrie, place Saint Germain, PARIS

Des promesses ont été faites. Dans le cadre du Plan Eau pour les Départements d’Outre-mer, les Collectivités ultramarines doivent signer un « contrat de progrès » avant la fin 2018. En matière d’énergie, en 2020, les énergies vertes devront représenter 50 % de la consommation finale dans les DOM. Alors qu’en moyenne ce taux atteint aujourd’hui 38%.

Pour quelles raisons s’accumulent les retards ?

– Sont- ils d’ordre administratif ? Economique ? Techniques, technologiques ?

1) Retour sur les réalités administratives, les spécificités territoriales

– Concernant les compétences propres des territoires, quelle influence sur l’organisation de la gestion des grandes ressources comme l’eau ou l’énergie ?

spécificités territoriales énergie

Les systèmes de péréquation – solidarité nationale- ont permis à EDF de rester opérateur de service public. EDF/ SEI

– Spécificités territoriales eau :

Outre mer, les territoires n’ont pas encore achevé la mise en place de leur réseau d’infrastructure primaire et on ne réfléchit pas toujours à échelle d’un bassin (loupe, dessalement, captation…)

2) Pour l’instant : des engagements non respectés. Pourquoi ?

Limites économiques  Les spécificités des zones non interconnectées peuvent être atout ou obstacle. Persistent des problèmes  d’organisation et/ou de législation non adaptées. Il convient d’ aider à passer de l’innovation au développement .

Limites techniques et technologiques  

En termes d’énergie : Tenir compte d’une nouvelle donne, le changement climatique.

Nouvelles  réponses ? Avenir du dessalement

(Programme complet et intervenants le 19 Novembre)

Entrée libre, Inscription obligatoire : enmetamorphose@gmail.com

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31 mai 2018 : « En finir avec l’écologie punitive » à 9h00, à Paris

Résultat de recherche d'images pour "écologie punitive"Ben Cramer, membre de l’AJE, organise une rencontre/débat avec Olivier Blond autour de son ouvrage « Pour en finir avec l’écologie punitive ». Automobilistes, agriculteurs, industriels, citoyens : dès qu’ils ont un problème avec l’écologie, ils l’accusent d’être punitive. Mais qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Paradoxalement, aucun ouvrage n’avait encore abordé cette question. Voici donc le premier livre qui explore ce sujet. Pour y voir clair, Olivier Blond mobilise son expérience de président de Respire (*) : la lutte contre la pollution de l’air, avec ses enjeux de santé publique, ses débats violents, ses accusations tranchées pour ou contre les automobilistes, les bobos ou les banlieusards, forme le paradigme de ce débat.
Et pour répondre à ces objections, les plus profondes qui soient adressées à l’écologie contemporaine, Olivier Blond propose rien moins que de repenser l’écologie.
Selon lui, l’écologie doit défendre les intérêts des gens auxquels elle s’adresse plutôt que leur demander des sacrifices. Alors que l’écologie était un but, elle doit devenir un moyen. Ni punitive, ni moralisatrice, elle doit devenir humaniste sans cesser d’être efficace.
Pour gagner ce pari, Olivier Blond propose une synthèse entre écologie de droite (Garrett Hardin), écologie de gauche (Ulrich Beck) et écologie morale (Hans Jonas).
Il invite à mobiliser la ressource renouvelable dont l’humanité dispose en quantité inépuisables : la créativité. Elle seule permettra l’émergence des nouvelles formes politiques et sociales dont nous avons besoin. La transition écologique est le programme Apollo du XXIe siècle !
Un manifeste pour une écologie joyeuse, fondée sur la justice et l’innovation.

L’AUTEUR : Journaliste, écrivain et militant écologiste, Olivier Blond est aussi président de Respire, l’association nationale pour la préservation et l’amélioration de la qualité de l’air.

CONTACT : Ben Cramer / 06 72 43 28 20 / b52cramer@gmail.com

Blog de Ben Cramer : athena21.org  Géopolitique et développement durable