Nos missions

L’AJE, Association des journalistes de l’environnement, est une association francophone de journalistes spécialisés sur les thématiques environnementales, elle compte 200 journalistes adhérents, et a deux vocations : former ses membres et les aider à exercer leur métier dans les meilleures conditions.
L’AJE est née d’un double constat : les journalistes traitant des questions environnementales manquaient des qualifications nécessaires et leurs sujets étaient rarement considérés par leur rédaction.
Dans ce cadre, notre association organise des réunions régulières avec les personnalités qui font l’actualité de l’environnement. Parfois en collaboration avec d’autres associations de journalistes, elle propose des formations spécifiques. Au moins une fois par an, ses adhérents sont invités à participer à un voyage d’études. Plusieurs colloques, nationaux et internationaux, ont été organisés à l’initiative de l’AJE.

Création

L’association AJE a été créée en 1994 par de jeunes journalistes (Esther Amar, René-Martin Simonnet, François Delaunay, Jean Robert, Olivier Milhomme, Jean Bourdelle…) principalement issus de la presse professionnelle, et qui devaient couvrir au sein de leur rédaction des sujets peu abordés par les autres associations. C’était le cas des thématiques comme la gestion de l’eau ou des déchets, qui émergeaient à l’époque, à la faveur de plusieurs directives européennes. C’est à cette époque qu’ont été créées et lancées les Rencontres de l’AJE, activité phare de l’AJE dont le principe repose sur une présentation courte et une forte interactivité avec le ou les intervenants, des experts pointus dans leur domaine.

René-Martin Simonnet, fondateur et directeur de Journ’eau, a ancré cette toute jeune association sur le plan statutaire et comptable, de façon intensive, durant les deux premières années de la création de l’AJE, ce qui a assuré la pérennité de l’AJE. Dès le début, les statuts de l’association1 spécifient que l’adhésion n’est ouverte qu’aux seuls journalistes, là où, par exemple, les JNE accueillent aussi des écrivains, des attachés de presse ou des naturalistes. Il n’est pas obligatoire de disposer d’une carte de presse pour adhérer à l’AJE, mais il est nécessaire de justifier d’une activité journalistique. L’adhésion est soumise aux membres du bureau qui la valident sur présentation de plusieurs productions journalistique du candidat.

Les Rencontres de l’AJE

Outre les Rencontres de l’AJE avec des acteurs de l’environnement, les colloques et les conférences, l’AJE finance des voyages d’étude. L’un d’eux fut réalisé en Guyane en 2011 afin d’observer différents aspects de la préservation de l’environnement : énergie, protection des tortues marines et de la mangrove, lutte contre le trafic de bois et l’orpaillage clandestin, la problématique des déchets, participation de l’Agence spatiale européenne (ESA) à l’état des connaissances sur l’environnement… En 2014 les membres de l’AJE ont participé à un voyage d’étude à Bruxelles autour des engagements de l’Union européenne en faveur du climat. Et en 2015, ils ont organisé un colloque sur le bilan des territoires français et la transition énergétique2.

L’AJE dispose de plusieurs outils de communication. L’annuaire papier et électronique qui recense tous les journalistes adhérents et les membres du club des Amis. Mais aussi son site internet qui lui permet d’informer sur la vie de l’association. Une partie du site, réservée aux seuls adhérents, permet d’avoir accès à l’annuaire de tous les membres et à un calendrier des évènements en rapports avec l’environnement. L’AJE est également présente sur les principaux réseaux sociaux : facebook, twitter, linkedin…

Accompagner les COP

En 2014, l’AJE et les JNE avaient créé une structure éphémère (dissoute en mai 2017), l’Association des Journalistes de l’Environnement et du Climat (AJEC21). L’AJEC21 avait pour objectif d’aider les journalistes francophones à préparer la COP21 en les informant sur les enjeux climatiques tout au long de l’année 2015. Ceci en organisant des petits déjeuners, qui ont permis aux 400 adhérents des deux associations de rencontrer des acteurs spécialisés sur ces questions spécifiques.

Des colloques, ouverts au grand-public ont également été organisés sur des thèmes aussi variés que l’histoire du changement climatique, les Outremers et le changement climatique. L’évènement baptisé les 10 h pour l’Outre-mer4 a rassemblé en juin 2015, scientifiques, politiciens, acteurs de l’environnement et journalistes spécialisés autour d’une émission diffusée en direct sur internet. Un évènement labellisé COP21 par le ministère de l’Écologie. L’AJEC 21 a également permis d’organiser des voyages à l’Institut national de l’énergie solaire (Ines) en Haute-Savoie, ou de découverte des acteurs du développement durable de la ville de Hambourg.

Le 21 octobre 2015, Richard Varrault, trésorier de l’AJE, avait organisé un colloque sur L’histoire du climat : optimum médiéval et petit âge glaciaire, avec des spécialistes des fluctuations du climat au cours des deux derniers millénaires : Fabien Locher et Jean-Baptiste Fressoz, historiens des sciences (CNRS-EHESS), Emmanuel Garnier, historien du climat (CNRS) et Amy Dahan, mathématicienne, historienne des sciences (CNRS, Centre Alexandre Koyré).

COP 22  : en préparation, Valéry Laramée de Tannenberg a organisé le 9 juin 2016 la conférence De la COP21 à la COP22, 22e session de la Conférence des Parties Climat, avec Hakima El Haïté, ministre de l’environnement du Royaume du Maroc. Esther Amar a organisé en juin 2016 la rencontre Impact du réchauffement climatique sur la santé publique, avec un groupe d’experts de l’Inserm, du CNRS, de l’IRD, de la SFSE, et de l’université de Liverpool, puis, le 3 novembre 2016 le colloque Pré COP 22 avec des experts du CNRS, de l’IDDRI, de l’Académie des technologies, de l’IRD, du Conseil scientifique de la Plateforme océan et climat… qui s’est déroulé à l’Agence parisienne du climat, devenue partenaire de l’AJE à cette occasion.

L’AJEC 21 a soutenu le lancement de Bon pour le climat5, une association labellisée COP 21 et COP 22, qui mobilise les restaurateurs français et marocains pour qu’ils proposent des plats bas carbone. Jean-Luc Fessard, membre du bureau de l’AJE, est très actif sur ces questions. Il a notamment organisé le 6 avril 2017 la rencontre Où vont l’agriculture et l’alimentation bio, stratégie, éthique, rachats-fusions…. Cette rencontre a bénéficié de la présence de 3 présidents d’organismes clés du bio : Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB – Fédération nationale de l’agriculture biologique, Jean Verdier, président de Synabio (Réseau de plus de 160 entreprises représentant plus de la moitié du marché de la bio en France) et Claude Gruffat, président de Biocoop.

Cette structure qui a été créée conjointement par l’AJE et les JNE témoigne des échanges nombreux qui ont toujours existé entre les membres des deux associations, qui se révèlent plus complémentaires que concurrentes.

Secrétariat : Yannick LAGOYER
35 bis rue de l’Eglise – 17620 BEAUGEAY
tel : 06 43 47 79 56 / e-mail : ajeasso@free.fr

Mandats précédents, en bref…

Olivier Milhomme, journaliste pour la lettre professionnelle Presse environnement a été le premier président de l’AJE.
Valéry Laramée de Tannenberg, rédacteur en chef du Journal de l’Environnement (ex vice-président des JNE) avait succédé à Anne Bauer, journaliste du quotidien Les Échos, présidente de l’AJE de 2005 à 2011.
Esther Amar, journaliste scientifique et médicale, fondatrice et directrice du magazine Israël Science Info, a été présidente de l’AJE de janvier 2016 à avril 2017.
Depuis 2017, Valéry Laramée de Tannenberg est à nouveau président de l’AJE. Vice-président : Esther Amar, Clara Delpas, trésorière.